Ils en parlent


André Ruellan

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Mémoire de femme

        Quel plaisir de reconnaître ces artistes qui refusent toute servitude à un genre, à une école ou à une manière et n’on que faire à se définir figuratif ou abstrait. Annie-Claude Ferrando est de cette race précieuse et généreuse, en créatrice imaginative, audacieuse et dotée d’un charme constant au fil de années. En effet, cela fait plus d’un quart de siècle que cette femme avide de découverte se voue à la peinture, puis à la sculpture.

        Mais attention, pas de n’importe quelle manière, et cette artiste n’est pas décidée à se faire vampiriser par de multiples pasticheurs, toujours prêt à se glisser dans la facture d’autrui. Et c’est fort bien ainsi, afin de préciser un talent original, basé sur l’effet matière-couleur et la vitalité du geste qui, au fil des différents thèmes traités par l’artiste, impriment un bien singulier attrait, né de multiples techniques, d’astuces audacieuses et de sujets volontaires, élaborés autour des insectes, des animaux, des chats, de la nature, sans oublier cette « mémoire de femme », heureuse conjonction d’ une excellente peinture d’où surgissent de diaboliques et généreuses personnes, aussi rusées qu’élégantes et que prolongent de superbes sculptures, nées de la magie du verre thermoformé et du bronze. Une féminité séduisante que ces torses où l’authenticité le dispute à une audacieuse modernité d’où se dégagent une poésie évocatrice et une émotion puissante.

André Ruellan
Valeurs de l’art n°70 (2001)


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Au fil de la Normandie

        «La passionnée, la gourmande, l'inassouvie d'art... de tous les arts ! » Lors du vernissage de l'exposition Au fil de la Normandie d'Annie-Claude Ferrando, Eliane Guillemare, adjointe aux affaires culturelles de la municipalité de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, exprime sa reconnaissance à l'artiste en évoquant sa vitalité. Une vitalité qui se traduit par l'intérêt mutlidisciplinaire de l'artiste. « Passionnée de peinture, de sculpture, de travail du verre et depuis quelque temps de gravure : elle s'intéresse et apprend toutes les techniques avec un égal bonheur », continue l'élue.

Les cathédrales de Monet ou de Ferrando
        La technique Ferrando, elle est reconnaissable entre mille. Les longues stries qui parcourent ses toiles évoquent, quelque part, « ses souffrances ineffables et profondes. »
S'attaquer à la cathédrale de Rouen, ainsi que l'a fait le grand Monet était une gageure. Gageure réussie, « admirablement réussie », aux dires de tous les invités présents lors du vernissage. Dorénavant, il faudra compter avec les cathédrales de Ferrando !
Au tour de Simone Arese, écrivain et amie d'Annie-Claude Ferrando, de prendre la parole.
Evoquant son enfance à « Babel-oued » puis sa seconde naissance dans la « palette verte de nos forêts et campagnes », l'auteur glorifie le talent de Ferrando qui « fait danser la pays de Bray sous son pinceau, abandonnant ses couleurs chaudes habituelles, et nous étourdit de bleus, de verts, de gris et de blancs.»

André Ruellan
Paris Normandie - 6 mars 2009


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Notre Cathédrale... dans tous ses états

        Sans conteste, la chapelle du Carmel de Bois-Guillaume convient parfaitement à cette présentation prestigieuse sur la Cathédrale Notre Dame de Rouen, motif incomparable travaillé depuis plusieurs année par Annie-Claude FERRANDO. En associant ainsi l'audace avec le talent, l'artiste montre le fruit excellent de sa réelle bravoure artistique qui consacre une exposition où les nombreuses peintures et sculptures dotées du même et captivant graphisme, déploient une convaincante réussite.
        Annie-Claude y épanche sa nature volontaire, courageuse et elle soumet ,explore couleurs, lumière et matière avec un inégalable brio. Tous ces effets de la main et de l'esprit forment un hommage harmonieux et très personnel dédié à un monument hors du temps qui en ressort revigoré et captivant.
        Dans la foulée de cette exposition, Annie-Claude FERRANDO sort un très bel ouvrage imprimé au Havre, et superbement conçu et illustré, consacré à " Notre Cathédrale... dans tous ses états ".

André Ruellan
2013


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